Présentation de l'OBSERVATOIRE

L’Observatoire se veut un outil mis à la disposition des familles des victimes de crimes perpétrés par les taliban.

Il n’entend pas se substituer à la justice du pays, mais offre une ressource supplémentaire aux victimes dont les plaintes n’auraient pas abouti, ou qui auraient peur de représailles au niveau local. lire la suite

Présentation de l'OBSERVATOIRE

Observatoire international des crimes taliban

L’Observatoire se veut un outil mis à la disposition des familles des victimes de crimes
perpétrés par les taliban.

Il n’entend pas se substituer à la justice du pays, mais offre une ressource supplémentaire aux
victimes dont les plaintes n’auraient pas abouti, ou qui auraient peur de représailles au niveau
local.

Le caractère international de l’Observatoire permet d’étudier les cas dont nous aurions
connaissance sur un terrain neutre.

Une collaboration pourra se faire avec les associations locales afghanes qui désireront un
soutien en matière juridique.

Elaborer les dossiers et les faire connaître hors des frontières du pays pourrait permettre de surmonter l’impossibilité pour les victimes de porter leur cas devant les tribunaux ou le manque de volonté des autorités locales compétentes de les prendre en compte.

L’Observatoire pourra saisir les instances internationales, notamment lorsqu’un dossier est bloqué par les juridictions du pays.
L’Observatoire s’engage au suivi de chaque cas qui lui sera soumis. Plusieurs membres prendront en charge le dossier d’une victime en s’engageant à faire le suivi administratif et la mise en relation avec les avocats.

L’impact de l’Observatoire repose sur son développement au-delà des frontières.

L’Observatoire est une association à but non lucratif qui repose sur le bénévolat.

Nous sollicitons, de toute urgence, l’aide de toutes personnes compétentes en matière juridique, mais également de celles qui pourraient faire remonter les sources afin que celles-ci fassent l’objet d’un dossier à étudier et à défendre.

Nous avons choisi quatre langues pour communiquer : le persan, le paschtou, l’anglais et le français. Aussi, nos membres devront pouvoir s’exprimer dans l’une de ces langues afin de faciliter les échanges. Les personnes illettrées devront pouvoir trouver un relais via l’Observatoire afin de faire connaître leurs observations ou leurs demandes.

Si cette démarche vous intéresse, quelque soit votre nationalité, vous pouvez nous aider dans la mise en place de son fonctionnement en nous écrivant et en vous inscrivant à la mailing list.



L’origine du projet :



Appel à la constitution d’un
OBSERVATOIRE DES CRIMES  TALIBAN

Une vidéo *, venue d’Afghanistan, montrant la lapidation d’un couple accusé d’adultère,
à Kunduz, circule en ce moment sur le Net. Prise par les taliban, elle est l’image
insoutenable de ce qu’ils imposent déjà dans un nombre grandissant de régions et de
villages du pays et préfigure le régime qu’ils voudraient remettre en place.

Nous ne pouvons pas laisser les choses en l’état. Si Internet permet de mettre à bas des
dictatures en Tunisie ou en Egypte, il pourrait bien servir là aussi.

Aussi je propose de constituer un Observatoire des crimes taliban, rassemblant les
compétences des Afghans et des Afghanes, en Afghanistan et à l’étranger, ainsi que de
toutes les personnes militant pour le respect des droits humains.

Son premier rôle serait de collecter, en protégeant les sources le mieux possible et aussi
longtemps que possible, des témoignages et des documents, afin de constituer un dossier
pour chacun des crimes recensés. Il faudrait donc assurer la sécurité informatique du
site et de ceux qui prendraient des risques en le contactant.

Chaque dossier serait pris en charge par plusieurs membres de l’Observatoire qui
s’engageront à être vigilants à la bonne progression de l’enquête, à assurer les contacts
avec la presse, les personnalités politiques, en Afghanistan, aux Etats-Unis, en Europe et
ailleurs dans le monde. Ils proposeront, le moment venu, la mise en ligne du dossier sur
le site de l’Observatoire.

Les dossiers seraient élaborés par des juristes, afin de les présenter aux instances
internationales et aux autorités afghanes, puis de porter des actions en justice et de
défendre les victimes.

Les documents de l’Observatoire devraient être traduits en persan, pachtou, anglais et
français, pour être accessibles au plus grand nombre.

L’inertie nourrit le désespoir.

Si vous avez la possibilité, dès aujourd’hui, de traduire cet appel dans les langues
précitées, merci à vous de me le faire savoir.

Toute personne intéressée par cette initiative peut me contacter via le site Afghana.org.

Amicalement.
Françoise Causse. Journaliste
Paris, le 1er février 2011.

* Lien vidéo : http://www.rtbf.be/info/monde/afghanistan/une-lapidation-filmee-en-
afghanistan-299782

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