Photo: Punit PARANJPE La route qui mène vers l'hôpital militaire de Kaboul est bloquée après un attentat suicide, le 21 mai 2011. |
Toutes les victimes sont des étudiants en médecine, qui mangeaient dans une tente annexée à l'hôpital.
Plusieurs étrangers y travaillent, notamment pour former leurs homologues afghans, mais aucun d'entre eux n'a été blessé ou tué, ont indiqué les autorités.
Un porte-parole des talibans joint par l'Agence France Presse a revendiqué l'attentat. Zabihullah Muajahid a affirmé que « l'attaque suicide » avait été menée par deux kamikazes. Une information démentie par le porte-parole du ministère de la Défense, Mohammed Zaher Azimi, qui ne fait état que d'une seule explosion.
Selon divers témoignages, l'hôpital a été bouclé le temps de vérifier qu'il n'y avait pas un deuxième rebelle à l'intérieur.
Crainte d'infiltration par les insurgés
La facilité avec laquelle le kamikaze a réussi à pénétrer dans le bâtiment hautement sécurisé inquiète les autorités, qui craignent une infiltration croissante des forces afghanes par les rebelles.
L'hôpital se situe dans un des quartiers les plus surveillés de Kaboul, près du quartier général de l'OTAN, de l'ambassade américaine et d'autres centres diplomatiques. Les contrôles y sont rigoureux et tous les visiteurs sont fouillés.
Depuis le début de l'année, les talibans ont mené plusieurs attaques contre des sites sensibles.
Le gouvernement afghan fait face à une violente insurrection menée par les talibans, chassés du pouvoir par une coalition internationale en 2001. Il est soutenu par 150 000 militaires étrangers.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse, Associated Press et Reuters